Aiguèze

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Les lieux à voir

Quelques lieux emblématiques à visiter absolument si vous vous rendez à Aiguèze !

L’église

Elle fut bâtie en même temps que le château, à l’extrémité Sud du village fortifié, l’abside reposait sur les rochers, à l’alignement des tours. Avec sa maison claustrale qui l’accole au Nord, elle constitua longtemps le prieuré St DENIS D’AYGUEZE.

Jusqu’en 1790, Aiguèze dépendait du diocèse d’UZES et se trouvait dans le doyenné de CORNILLON. Avant les travaux de mise en valeur, la seule partie vraiment remarquable de l’Eglise était, en plus de l’abside, le portail Renaissance qui date du XV siècle.

Le clocher date du XIX° siècle. Son style rappelle le gothique, l’antique et le XVII° siècle. Il est de forme carrée, à l’étage inférieur, il se continue par un dernier étage plus étroit de forme hexagonale, percé de baies ouvertes où ont pris place quatre cloches.

Monseigneur FUZET restaura l’église. Tout l’édifice intérieur fut décoré de peintures dans le style de Notre-Dame de Paris. Sur les entablements des deux colonnes qui soutiennent la tribune, se dressent les statues de St ROCH et St DENIS. L’autel, tout de marbre blanc, tient la première place par sa beauté et sa dignité.

Le clocher a été surmonté d’une pointe style basilique de Lourdes et doté de quatre cloches.C’est le samedi 24 septembre 1910 que Monseigneur Fuzet procède à la bénédiction des cloches dont les trois nouvelles qu’il a offertes, elles portent toutes l’empreinte de St ROCH. Le lendemain, dimanche 25 septembre il consacre l’Eglise.

Avec le soutien de la municipalité et des visiteurs, L’ASSOCIATION POUR L’ÉGLISE D’AIGUÈZE œuvre depuis de nombreuses années pour entretenir cette Eglise. Après la toiture, les vitraux, l’électricité, l’assainissement des murs, ce sont les peintures intérieures qui ont été restaurées. La vidéo-protection installée ces dernières années permet la journée de maintenir le lieu ouvert au public.

Le lavoir et la fontaine Saint-Roch

Le lavoir était installé devant la maison voisine de la mairie. Le courant d’air quand le mistral soufflait et l’eau fétide l’été ont incité la municipalité à le changer de place et le mettre derrière la mairie (dans le «jardin du garde») délibération d’Août 1910, grâce à une souscription publique. Les murs de clôture qui menaçaient de  s’écrouler ont disparu, le toit a été restauré. Le lavoir qui a retrouvé un aspect proche de l’initial est alimenté par le trop-plein de la fontaine Saint-Roch.

Le pont suspendu

Le pont suspendu est le trait d’union entre  les 2 communes séparées administrativement depuis 1789, entre les 2 départements du Gard et de l’Ardèche et les régions Languedoc Roussillon et Rhône Alpes. Sa construction a commencé en octobre 1903, il a été achevé et ouvert officiellement à la circulation en Octobre 1905.

Il a été inauguré pour son centième anniversaire en juillet 2005 ! Il faut dire que le budget avait été particulièrement entamé par ce fichu pont de pierre construit à partir de 1890, inauguré le 15 Avril 1895 en grandes pompes et emporté par la crue terrible de l’Ardèche dans la nuit du 28 au 29 Septembre 1900.

Le hameau de la roquette

Les enfants de la Roquette, hameau formé de maisons «fermes» disséminées venaient à l’école d’Aiguèze à pied en empruntant le chemin qui est maintenant balisé en jaune. Ils passaient notamment sur le petit pont de pierre à Mardissac.

On note l’ancien four à pain, restauré par l’association Culture loisirs et patrimoine, utilisé maintenant pour célébrer en mai la traditionnelle fête du pain et servir de lieu de rassemblements conviviaux.

Un ancien moulin à blé, propriété privée, se trouve également en bordure du ruisseau « l’Aiguèze ». Les sources du hameau de la Roquette ont alimenté pendant de nombreux siècles les fontaines du village.

 

La Grand-Rue

La Grand-Rue pavée avec des galets de l’Ardèche traverse le village de la place du jeu de Paume à la place de l’Hôpital en passant par la Placette, elle a été restaurée par une association du village.

Au milieu se trouve un passage étroit qui était en terre battue et permettait aux chevaux de circuler plus confortablement, tandis que les roues des charrettes cahotaient sur les galets.

Aux intersections ou passages délicats, on trouvait une grosse pierre «le butte rode» qui permettait de faire riper les chariots qui auraient serré de trop près les murs des maisons.

La place du Jeu de Paume

La place du Jeu de Paume a été aménagée par Mgr FUZET dont la mère était originaire d’Aiguèze. Archevêque de Rouen, il n’oublie pas son village et contribue à le rénover jusqu’en 1910.

On lui doit l’ouverture de la place principale ornée de sa fontaine St Roch,l’aménagement de la partie crénelée à proximité de l’église avec le petit bâtiment au tympan aux armes d’Aiguèze, la maison familiale, le presbytère, et surtout la rénovation de l’église, avec des peintures représentant l’art sacré de la fin du XIXème avec l’influence de Violet Leduc, ainsi que la flèche du clocher.

La rue de la Fontaine – Le temps des Jacqueries

A partir de 1360 les campagnes s’agitent à cause du poids des impôts (notamment la Gabelle, impôt sur le sel) et de la présence des Anglais, elles se soulèvent contre le roi de France et les seigneurs.

«Un matin du printemps 1382, l’émeute éclate au Pont Saint Esprit, les paysans venus se ravitailler en sel, assaillent le grenier, brisent les mesures, font main basse sur la marchandise».

Les TUCHINS parviennent à s’emparer du château d’Aiguèze en Août 1382 grâce ou à cause de la trahison d’Etienne d’Astier, ils  restent à Aiguèze pendant 14 mois. Cette situation inquiète et effraye les habitants. En Octobre 1383, les Tuchins furent chassés et massacrés, le village transformé en ruines.

 

La rue du Castelas – Donjon et tour sarrasine

Le DONJON et la TOUR SARRASINE restent les symboles du passé tumultueux de notre village.
Ils ont résisté aux pillards, aux sarrasins, aux Tuchins mais le temps laisse des traces et une restauration récente du socle du donjon a permis de le sauvegarder. Ils sont la fierté des villageois et l’objet de curiosité pour les visiteurs.

Ces deux vestiges imposants datent du Moyen Age. De par sa situation stratégique, situé sur un éperon rocheux constituant la falaise, AIGUEZE était tout naturellement destiné à être un CHÂTEAU FORT.
Cette forteresse appartenant au Seigneur d’AIGUEZE a été édifiée à partir du Xème siècle. Le principal front de défense dominait la rivière. Les rochers offraient de ce côté une assise solide aux remparts et aux tours.

Les murs d’enceinte subsistent toujours (le BARRY), des maisons s’y sont appuyées. On devine l’emplacement des « portails » : celui de l’Escalo : chemin d’accès à l’Ardèche et celui du « Portail Haut ».

Après la chute de l’empire romain, notre château fort a connu l’arrivée des Sarrazins entre 725 et 737. Un chef de guerre de Charles Martel, Wilhem d’Hastafracta s’est vu attribuer une vaste seigneurie dont Aiguèze où il va créer ou rétablir des fortifications pour contrôler le « gué » de BORIAN.

En 1210, après de longues années de négociations, les seigneurs évêques de Viviers acceptent de céder la seigneurie épiscopale d’Ayguèze au Comte de Toulouse.

Les XIIIème et XIVème siècles verront se développer les ordres de « templiers » et « hospitaliers » implantés dans la région. A partir de 1360, les «Jacqueries » et la révolte des Tuchins s’emparent de la forteresse d’Aiguèze.

Après le démantèlement des remparts et de la forteresse, il est procédé à partir de 1425 à la construction de nouveaux remparts afin de protéger le village. C’est aussi la construction de l’Hôpital.

La rue du Vallat – Construction de nouveaux remparts et de l’hôpital en 1425-1430

Afin de protéger le village contre les troupes de « routiers » qui sillonnent encore le pays, les tours furent reconstruites et aménagées en tour de guet pour permettre le contrôle du passage du « gas » (le gué) de Borian.

A cette époque les passages permettant le franchissement des cours d’eaux étaient stratégiques ; les voies de circulation étaient peu nombreuses et les ponts quasi inexistants.

Les murailles et les remparts furent fortifiés ; on aménage la Maison Forte qui jouxte l’église. C’est à cette période que fut construit l’Hôpital.

Au mois d’août 2022, France 2 est venu à Aiguèze

Petite vidéo réalisée par FRANCE 2 en août 2022